Professeur-Chercheur, La Charité-sur-Loire
Pour bien vivre sur le territoire, que faut-il changer ?
Tout ce qui est autour du tourisme vert, j’aimerais bien qu’il y ait plus de possibilités dans dix, quinze ans. On a quand même un territoire qui est très beau, et c’est vraiment pas mis en avant. Déjà ça relancerait un peu l’économie, parce que vous avez des emplois, à développer dedans, donc c’est vraiment triplement porteur. Les habitants du Nivernais profitent de nouvelles activités proposées en nature, les gens qui viennent peuvent en profiter, des emplois sont créés, et en même temps le département est mis en valeur.
Et quelle est la question décisive ?
Pour moi la question décisive, c’est savoir si les élus peuvent être dans un projet de rupture autour de la transition écologique, pour faire de la Nièvre un département pilote, un département novateur, un département qui est capable d’attirer des talents. Et ça renforcerait tous les aspects en fait. Le dynamisme économique, la représentation qu’ont les gens du département, à l’intérieur, et à l’extérieur, la manière dont le territoire peut attirer des gens ce sont tous les aspects en fait qui peuvent être touchés, par un projet de rupture, un projet pilote, c’est ça qu’il est important de comprendre.
Quel conseil donneriez-vous aux élus ?
Le conseil pour les élus, c’est, soyez novateurs, soyez dans la rupture, parce que si vous n’êtes pas dans la rupture, vous allez être à la traîne en fait. Il y a d’autres départements, d’autres régions qui sont déjà mieux dotées, et plus en avance que nous. Donc plutôt que de discourir après le train, regardez les projets qui sont aboutis, qui sont pensés, à côté, ou dans d’autres, dans d’autres pays, regardez, il y a souvent des territoires de la rupture, regardez si c’est fait en France, et si ce n’est pas fait en France, regardez si ça serait adaptable à la Nièvre, pour être avance, pour avoir le coup d’avance, et ne pas avoir trois coups de retards, comme on en a depuis un certain nombre d’années.